sábado, 5 de mayo de 2012

CHARLES AZNAVOUR - DÉJATE



CHARLES AZNAVOUR - DÉJATE


Es curioso, es divertido mirarte
aquí quieta, poniendo mala cara.
Me entran ganas de reír:
es el alcohol que me ha subido a la cabeza,
todo el alcohol que tomé esta noche
para encontrar el valor
y confesarte que estoy harto de ti;
de ti y de tus chismes,
de tu cuerpo que me deja indiferente
y sin esperanzas.


Estoy harto -debo decírtelo-:
me sacas de quicio, me tiranizas,
sufro tu mal carácter
sin atreverme a decir que exageras.
Sí, ¡exageras! ¡ahora ya lo he dicho!
A veces quisiera estrangularte
Dios mío... cómo has cambiado en cinco años:
te has dejado, te has dejado.


Anda, mírate: las medias se te caen,
y este batín mal abrochado,
y esos rulos... ¡qué pintas!
Me pregunto todos los días
cómo hiciste para gustarme,
cómo pude seducirte
y darte mi vida entera.
Así, te pareces a tu madre
-y tu madre no tiene nada que inspire amor,
puedes creerlo-.


Con mis amigos... ¡qué desastre!:
me contradices, me interrumpes,
con tu veneno y tu agresividad
podrías mover montañas.
¡Ah! Me tocó el gordo cuando te conocí...
¡Sería estupendo que te callaras un poco!
Pero no: 'Que si ésta esto, que si aquella lo otro...'
Te has dejado, te has dejado.


Eres agresiva, sátrapa:
no tienes corazón ni alma
y aún así pienso que, a pesar de todo, eres mi mujer.
Si quisieras hacer el esfuerzo
para que todo volviera a su lugar,
hacer un poco de deporte para adelgazar,
arreglarte frente al espejo...¡yo qué sé!
¡Sonríe un poco! ¡Maquíllate el corazón y el cuerpo!


Si en lugar de pensar que te detesto,
de huir de mí como de la peste,
probaras a mostrarte cariñosa
-haz el esfuerzo, inténtalo-
y volvieras a ser aquella chica
que me hizo tan feliz...
De vez en cuando, por lo que una vez fue...
Me gustaría tanto que te abrazaras fuerte a mí:
Déjate, déjate...


(Trad: Raúl Sánchez/ Rosario Dinamitera)

1 comentario:

  1. CHARLES AZNAVOUR - TU T'LAISSEZ ALLER

    C'est drôle, ce que t'es drôle à regarder
    T'es là t'attends tu fais la tête
    Et moi j'ai envie de rigoler
    C'est l'alcool qui monte en ma tête
    Tout l'alcool que j'ai pris ce soir
    Afin de puiser le courage
    De t'avouer que j'en ai mare
    De toi et de tes commérages
    De ton corps qui me laisse sage
    Et qui m'enlève tout espoir

    J'en ai assez faut bien que je te le dise
    Tu m'exaspères tu me tyrannises
    Je subis ton sale caractère
    Sans oser dire que t'exagères
    Oui t'exagères tu le sais maintenant
    Parfois je voudrais t'étrangler
    Dieu ce que t'as changé en 5 ans
    Tu te laisses aller, tu te laisses aller

    Tu es belle à regarder
    Tes bas tombant sur tes chaussures
    Et ton vieux peignoir mal fermé
    Et tes bigoudis quelle allure
    Je me demande chaque jour
    Comment as-tu fais pour me plaire
    Comment ai-je pu te faire l'amour
    Et t'aliéner ma vie entière
    Comme ça tu ressembles à ta mère
    Car rien pour inspirer l'amour

    Devant mes amis quelle catastrophe
    Tu me contredis, tu m'apostrophes
    Avec ton venin et ta hargne
    Tu ferais battre des montagnes
    Ah j'ai décroché le gros lot
    Le jour où je t'ai rencontré
    Si tu te taisais, ce serait trop beau non!
    Tu te laisses aller, tu te laisses aller

    Tu es une brute et un tyran
    Tu n'as pas de coeur et pas d'âme et pourtant
    Pourtant, je pense bien souvent que
    Malgré tout tu es ma femme
    Si tu voulais faire un effort
    Tout pourrait reprendre sa place
    Pour maigrir, fais un peu de sport
    Arrange toi devant ta glace
    Accroche un sourire à ta face
    Maquille ton coeur et ton corps

    Au lieu de penser que je te déteste
    De me fuir comme la peste
    Essaie de te montrer gentille
    Redeviens la petite fille
    Qui m'a donné tant de bonheur
    Et parfois comme par le passé
    J'aimerais que tout contre mon coeur
    Tu te laisses aller, tu te laisser aller

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